Missions et organisation du comité de filière Animation
Les missions et axes de travail du comité de filière Animation.
Les missions
Le comité de filière Animation a pour objet de porter, par la concertation entre ses membres, la feuille de route de moyen terme du plan Pour un renouveau de l’animation en accueils collectifs de mineurs du 22 février 2022 afin d’atteindre ses trois objectifs :
- pour les enfants et les familles, garantir une qualité optimale des accueils collectifs de mineurs ;
- pour les animateurs, améliorer les conditions de formation et d’emploi ;
- pour les opérateurs publics et privés d’accueils collectifs de mineurs, solidifier les modèles économiques et soutenir l’ambition éducative.
Concrètement, sa mission est de proposer des déclinaisons opérationnelles pour chaque mesure en vue de :
- soutenir les collectivités dans leur gestion des accueils collectifs de mineurs et enrichir le dialogue entre l’école et le périscolaire ;
- renforcer l’accès à la formation, améliorer la qualité de l’emploi et créer des passerelles entre les secteurs proches ;
- attirer davantage de jeunes vers l’animation volontaire en redonnant du sens à cette forme d’engagement et en améliorant concrètement les conditions de formation et d’emploi.
Les axes de travail
Le comité de filière Animation articulera ses travaux autour des axes définis par le plan d’actions : la complémentarité éducative dans les territoires, la formation, l’emploi et les parcours dans l’animation professionnelle, la formation et l’emploi dans l’animation volontaire.
Plus précisément, ses thèmes de travail sont :
- le soutien aux collectivités territoriales pour renforcer durablement l’investissement dans la complémentarité éducative ;
- la restructuration de la formation professionnelle ;
- l’accès à la formation pour tous les animateurs ;
- l’accès facilité des ATSEM (agent territorial spécialisé des écoles maternelles) et AESH (accompagnant des élèves en situation de handicap) aux métiers de l’animation ;
- l’engagement collectif pour des emplois à temps plein et des journées continues ;
- la rémunération des temps de préparation sans enfants ;
- le repositionnement du BAFA (brevet d'aptitude aux fonctions d'animateurs) parmi les dispositifs d’engagement ;
- les nouvelles aides pour financer la formation BAFA ;
- l’accompagnement des jeunes animateurs ;
- la réforme du contrat d’engagement éducatif.
Pour renforcer la connaissance du secteur de l’animation en accueils collectifs de mineurs, et permettre un pilotage du secteur à long terme, qui éloigne durablement les risques de pénurie de main-d’œuvre et garantit l’épanouissement des professionnels, le comité a également la responsabilité de construire un baromètre annuel des métiers de l’animation permettant une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, nationale et territoriale.
Enfin, au-delà de la feuille de route définie par le plan d’actions et en accord avec le secrétariat d’État chargée de la jeunesse et du service national universel, le comité de filière s’est saisi des questions de prévention et de lutte contre les violences et les incivilités et fera des propositions d’actions collectives et concertées.
Organisation et gouvernance
Représentatifs des différentes parties prenantes de la filière animation, les membres sont répartis en six collèges en fonction de leur statut :
- Financeurs
- Collectivités territoriales
- Associations d’éducation populaire
- Fonction publique territoriale et organisations professionnelles
- Organisations syndicales
- Associations familiales
Alexis Darmois, désigné par la secrétaire d’État chargée de la Jeunesse et du Service national universel, assure la présidence des travaux.
Un bureau est constitué entre les membres afin de suivre la globalité des travaux et de prendre des décisions et résolutions au nom du comité.