Violences conjugales, les actions de lutte du gouvernement
Rendez-vous sur le site du Secrétariat d’Etat chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations pour bien connaître les différentes actions menées par le Gouvernement pour lutter contre les violences conjugales depuis deux ans.

Un communiqué de presse a été publié afin d’informer le public sur différences actions menées afin de lutter contre les violences conjugales depuis deux ans par le Gouvernement.
C’est parce que des meurtres de femmes par leur conjoint ou ex-conjoint se produisent avec une ampleur importante que le Président a fait de l’égalité femmes hommes la grande cause de son quinquennat, premier Président en France à avoir dénoncé les féminicides à la tribune de l’ONU devant les chefs d’État du monde entier, en choisissant précisément l’usage du mot féminicide depuis le début ce quinquennat.
- la création d’une plateforme de signalement en ligne, disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, pour permettre aux victimes et aux témoins d’échanger directement avec des policiers et des gendarmes spécialement formés aux violences sexistes et sexuelles pour faciliter la plainte - cette plateforme a été lancée en octobre 2018 en présence de la Garde des Sceaux, ministre de la Justice, le Ministre de l’Intérieur et le Secrétaire d’État auprès du Ministre de l’Intérieur en assurent le suivi ;
- la demande par une circulaire en mai 2019 d’un plus grand recours à l’ordonnance de protection, sous l’égide du juge aux affaires familiales. Cet outil est utile et doit être remis aux femmes qui subissent des violences ;
- 120 000 euros supplémentaires pour le numéro d’écoute national 3919, pour un objectif de 100 % d’appels répondus.
- l’engagement de contrats locaux contre les violences pour mieux partager les alertes et intervenir avant qu’il ne soit trop tard, dans chaque département (deux d’entre eux ont été signés ce mois-ci en Corse) ;
- l’expérimentation du bracelet électronique pour maintenir les hommes violents éloignés ;
- une grande campagne de communication en direction des témoins de violences sexistes et sexuelles d’une ampleur et d’un budget sans précédent, le Premier Ministre y a consacré 4 millions d’euros avec un seul mot d’ordre "Ne rien laisser passer" ;
- la loi du 3 août 2018 dite loi Schiappa renforçant la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, qui a complété l’arsenal législatif par des dispositions allongeant notamment les peines pour les violences commises en présence de mineurs, car un enfant témoin doit toujours être considéré comme un enfant victime ;
- l’inauguration à Tours d’un centre d’accueil et de prise en charge des femmes victimes de violences, ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, d’autres initiatives sont en cours de travail sur ce modèle ;
- et le lancement d’un compte Twitter de sensibilisation intitulé @arretonsles qui constitue à la fois un centre de ressources à destination des femmes victimes de violences afin de leur faire connaître les dispositifs d’aide et d’orientation et un véritable outil de sensibilisation afin de mobiliser l’ensemble de la société contre les violences sexuelles et sexistes que subissent, encore quotidiennement, de trop nombreuses femmes.
