Sécurité routière, 3 décisions mises en oeuvre
La sécurité routière vous informe de la mise en œuvre de trois décisions importantes prises lors du Comité interministériel de la sécurité routière - CISR du 9 janvier 2018 par le décret n° 2018-795 du 17 septembre 2018 relatif à la sécurité routière publié au Journal officiel du 18 septembre 2018 qui modifie le code de la route dont deux d’entre elles visent à renforcer la sécurité des piétons sur les passages protégés, la troisième à lutter plus efficacement contre la conduite en état d’alcoolémie.

La mise en œuvre des décisions du Comité interministériel de la sécurité routière du 9 janvier 2018 porte sur :
- le renforcement de la protection des piétons avec des sanctions plus fortes en cas de refus de priorités aux piétons avec un retrait de 6 points au lieu de 4 et usage désormais possible de la vidéo-verbalisation
- et la pose d’éthylotest anti-démarrage - EAD sur décision préfectorale en cas d’alcoolémie supérieure à 0,8 g/l
Saviez-vous que 519 piétons ont été tués dans un accident de la route en 2017 ?
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La constatation par vidéo-verbalisation est désormais possible pour l’infraction de non-respect des règles de priorité de passage aux piétons (selon l’article R.415.11, "tout conducteur est tenu de céder le passage au piéton s’engageant régulièrement dans la traversée d’une chaussée ou manifestant clairement l’intention de le faire"). Le nombre de points retirés sur le permis de conduire pour cette infraction est majoré de 2 points. Il passe ainsi de 4 à 6 points.
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L’aménagement des passages piétons avec des abords immédiats des passages piétons repensés pour augmenter leur visibilité à leur approche et de matérialiser une ligne d’effet des passages piétons en amont de ceux-ci pour indiquer l’endroit où les véhicules doivent s’arrêter pour les laisser traverser.
De plus, pour lutter contre l’abus d’alcool au volant, et contre la récidive, le CISR du 9 janvier 2018 a pris la décision de favoriser l’usage de l’éthylotest anti-démarrage - mesure 11.
Ainsi, le préfet a la possibilité, après le contrôle d’un conducteur présentant une alcoolémie supérieure à 0,8 g/L (et inférieure à 1,8 g/l), de l’obliger à ne conduire que des véhicules équipés d’un EAD et, ce, pour une durée pouvant aller jusqu’à six mois.
