Réalité virtuelle, réalité augmentée, les bonnes pratiques
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail - Anses vous invite à faire le point sur l’usage de de la réalité virtuelle - réalité augmentée - RV/RA afin de d’adopter les bonnes pratiques et mieux connaître risques.

Connaissez-vous la différence entre réalité virtuelle et réalité augmentée ?
la réalité virtuelle (RV), l’utilisateur est en immersion totale dans un monde virtuel entièrement généré par un ordinateur via le port d’un visiocasque par exemple ; la réalité virtuelle n’utilise donc pas l’environnement réel de l’utilisateur mais un tout autre décor dans lequel celui-ci peut se projeter, peut s’y promener et rentrer dans des pièces, par exemple, par les mouvements de son corps.
la réalité augmentée (RA), l’appareil de l’utilisateur - des lunettes, un smartphone, une tablette…. – lui permet de projeter des éléments fictifs dans son environnement réel ; l’utilisateur peut ainsi visionner son salon avec un nouveau canapé par exemple.
Santé, formation, immobilier, sécurité, loisirs,... la réalité virtuelle et la réalité augmentée connaissent une utilisation croissante, dans des domaines très variés.
C’est dans ce contexte que l’Anses a mené une étude d’impact de l’exposition de la population à ces nouvelles technologies afin de mieux connaître le risque d’effets sanitaires associés pour les utilisateurs.
Afin de limiter le risque d’effets indésirables liés à ces nouveaux usages, l’Anses vous invite à consulter et à partager quelques bonnes pratiques :
- arrêter l’utilisation des dispositifs de RA/RV dès l’apparition de symptômes tels que des nausées, vertiges, sueurs, pâleur… ;
- observer un temps de repos d’une à deux heures après l’utilisation de dispositifs de RA/RV, « le corps fournit un effort important pour s’adapter au monde virtuel avec lequel il interagit, ce qui peut occasionner une certaine fatigue, il est donc important de prévoir un temps de repos d’une heure ou deux avant de reprendre une activité nécessitant une forte concentration comme la conduite de sa voiture par exemple » explique Dina Attia :
- éviter toute exposition aux écrans deux heures avant le coucher, en particulier pour les enfants et les adolescents, plus sensibles à la lumière bleue ;
- éviter l’usage de ces technologies pour les personnes épileptiques ou les personnes identifiées comme sensibles : femmes enceintes, personnes souffrant du mal des transports, présentant des troubles de l’équilibre ou sujettes aux migraines, etc. ;
De plus, l’Agence recommande d’informer les utilisateurs des potentiels effets sur la santé et des bonnes pratiques d’utilisation permettant de les prévenir, par l’intermédiaire de supports dédiés pour les professionnels, et d’une communication spécifique vers le grand public.
